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Blogue 2 , Nadine Gharios - Immigration durable

" Pour les personnes qui choisissent de s’établir au Québec, l’accès à un emploi qui correspond à leurs compétences est la pierre angulaire d’une intégration réussie. Sur ce plan, nous savons bien, au gouvernement, que les améliorations doivent se poursuivre et que, collectivement, nous devons continuer d’innover pour mieux soutenir les personnes immigrantes dans leur intégration»[1], tels sont les paroles de la ministre Catherine Weil, dans son plan d’immigration pour l’année 2012, un plan dont les objectifs découlent des orientations d’une planification pour l’immigration  2012-2015 ayant pour grands axes, entre autre, le développement économique, la pérennité du français et l’intégration socioprofessionnelle.

 

L’immigration présente où l’amélioration est possible.  Sur ce point presque toutes les instances sont d’accord. Sortie 13, dans leur 4iéme sortie[2], traitant de leur idées et suggestions sur l’immigration, mentionne que le plan d’immigration est à réviser. Michael Vineberg, élabore sur ce sujet un mémoire avec des avis qui se rapprochent de celles du gouvernement pour l’âge, les études et les expertises des immigrants, ainsi que pour le développement économique et l’importance de la langue française. Il aborde de plus,  un autre enjeu d’une grande importance pour la société québécoise,  la culture québécoise. Il souligne " l’importance qu’a la politique en matière de l’immigration sur la culture d’une société et ses valeurs".  Pour  lui, l’immigration peut être un moteur de croissance économique et vise sur l’immigration durable, en adoptant des critères de recrutement et de sélection, d’intégration et de suivi.  Son approche par contre, vise essentiellement le développement de l’économie et le processus de l’intégration étant un des moyens pour atteindre ce développement.

Ces personnes, qui ont choisi de s’établir au Québec, ils l’ont fait en passant des critères de sélection établie par le gouvernement du Québec. Dans son plan de sélection le Québec vise une moyenne de 77% de travailleurs qualifiés et selon les statistiques du MICC pour l’année 2010[3], 65.7 % du nombre d’immigrants admis avaient plus que 14 années d’étude. Donc, le gouvernement choisi des personnes qualifiées, scolarisés et francophones pour leur accorder le certificat de sélection du Québec (SCQ). Le but est de faire avancer le développement économique en ayant

"L’accès a un emploi qui correspond à leur compétences" selon la ministre de l’immigration ou bien faire avancer le BIP brute, selon sortie 13.  Pourtant les immigrants, une fois dans la société d’accueil, voient les portes se fermer en ce qui concerne leur accès à l’emploi. Selon Fraiser Institute dans son étude sur le taux de chômage des immigrants pour les 5 premiers années, pour l’année 2008, ce taux est de 17.4 % [4](à noter que cette moyenne rejoint la moyenne des " québécois de souche " après 5 ans).

Le gouvernement  bénéficiera d’une révision de son plan à ce niveau pour offrir plus d’opportunité d’accès au marché de travail, en l’appliquant différemment que de la manière dont ca se fait actuellement. La sélection effectuée, suit le plan d’action, sauf qu’elle ne permet pas d’atteindre des objectifs directs liés à la réalité du travail. Les immigrants ont de la difficulté à intégrer le marché du travail, surtout dans leur champ de compétences et cela malgré les efforts de préparation, ce qui mènera à des impacts  négatifs  dans leurs processus d’intégration des ces immigrants dans cette société d’accueil,  qui ont adopté comme la leur.

L’immigration reste, malgré la grande controverse, les pour et les contre, les comment et les pourquoi, un enjeu important dans la réalité de la société québécoise, d’autant plus qu’elle est connecté à tous les aspects et les niveaux du secteur public : le constitutionnel, l’exécutif et le judiciaire. Les choix dans la politique de l’immigration ont des impacts sur le reste des instances des autres secteurs, tel que l’éducation, la santé, l’employabilité d’où l’importance et donc la complexité de cet enjeu.

Les choix  peuvent être variés et les méthodes diversifiés pour l’administration des moyens en matière de l’immigration, n’empêche, l’enjeu majeur dans l’immigration, dont il faut ne pas négliger l’ampleur c’est l’aspect culturel, qui contribue à la création de cette diversité, caractérisant le Québec et surtout Montréal, tout en intégrant l’identité culturelle québécoise, qui est avant tout, la société culturelle d’accueil.



[1] http://www.micc.gouv.qc.ca/publications/fr/planification/Plan-immigration-2012.pdf

[2] http://www.sortie13.com/documents/sortie13-immigration_fr_en.pdf

[3] http://www.micc.gouv.qc.ca/publications/fr/recherches-statistiques/BulletinStatistique_2010trimestre4_ImmigrationQuebec.pdf

[4] http://www.fraserinstitute.org/uploadedFiles/fraser-ca/Content/research-news/research/publications/immigration-and-the-canadian-welfare-state-2011.pdf

Commentaires

  • Un bon deuxième blogue Nadine. On va lire , scruter et analyser et...faire le jugement. Bravo
    Prof

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