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Les handicapés ont-ils des droits ?

Sylvain Arteau ENP-7505 Lundi soir Rémy Trudel

 

OUI MAIS...  La réponse aurait été NON avant que je ne m'inscrive à la maîtrise en administration publique. Mes expériences personnelles m'ont toujours porté à croire et à penser ainsi.  Mon historique familial a été marqué par les misères vécues par une personne «différente». Pour moi, le mot handicapé est apparu tard dans ma vie, c'était plutôt le mot «infirme» qui prévalait. Qu'est-ce qu'un infirme ?  C'est quelqu'un qui, selon la société, ne peut vivre comme les autres à cause de son handicap, à cause de ses différences physiques, etc.

 

Revenons dans le temps, plus précisément en 1945. Un jeune garçon de 15 ans manipule un obus qu'un soldat a rapporté du front. L'engin n'étant pas totalement désamorcé, la charge de détonation explose. Résultat, le jeune homme perd ses deux mains.  Cet homme c'est mon père. Lors de cet accident, il n'a pas perdu que ses mains, il a aussi perdu ses droits. Il n'a pu continuer l'école NORMALE, il était infirme. Il a dû poursuivre ses études par correspondance à la maison. L'école lui était interdite. Il ne pouvait plus convoiter le métier qu'il aurait tant aimer faire.  Les prothèses qu'il a portées toute sa vie n'ont été payées par l'état qu'au début des années 70. Lors du décès de mon grand-père en 1967 , celui-ci n'avait pas encore terminé de payer la première paire, vous imaginez le reste.... Reportez-vous en 1955, vous venez de terminer vos études, vous êtes à la recherche d'un emploi et il vous manque deux mains. La vie, le hasard, le destin, je ne sais quoi, aura voulu que le soldat qui rapporta l'objet, soit fils d'un membre influent de l'état. C'est donc Maurice Duplessis, lui-même, qui accordera à mon père, un emploi à Hydro-Québec. Il y travaillera pendant 33 ans.  N'eût été de cette chance, si on peut l'appeler ainsi, quel aurait été son avenir ?

 

Toute sa vie il a dû lutter contre les préjugés. La blessure n'a pas été que physique, mais moral aussi. Malgré tous les obstacles, il s'est toujours relevé, jamais il n'a abandonné. Les services d'aide gouvernementaux étaient presque inexistants, enfin, c'est ce que je croyais. L'orgueil peut-être, une très belle qualité, qualité qui aveuglait cet homme, l'aura empêché toute sa vie de demander de l'aide de quelque façon que ce soit (ex: crédits d'impôts, aide à domicile, aide aux aidants naturels, support psychologique, transport adapté, etc). La société l'aura exclu, ainsi soit-il.  Lors de sa dernière année de vie il aura lutté jusqu'au bout.  Il sera hospitalisé à quelques reprises. Il aura passé plus de 9 jours à l'hôpital dans une salle commune sans téléviseur, sans soin particulier, sans.....Jamais il n'aura voulu être différent, il refuse donc l'aide disponible, parce que pourtant de l'aide, il y en a, mais en faisons-nous vraiment état ?  Il terminera les trois dernières semaines de sa vie en dialyse rénale, à raison de trois fois par semaine.  Ces traitements étaient faits à l'hôpital, l'obligeant à se déplacer ainsi que sa conjointe et enfants de 17h à environ 23h à chaque occasion.  Le tout l'aura tellement affaibli selon moi, qu'il est mort le lendemain matin d'un traitement.  Je suis persuadé qu'il a fait un cadeau à ma tendre mère avec qui il vivait une histoire d'amour depuis 53 ans.  En la quittant si subitement, il l'épargne de ces tracas supplémentaires du quotidien.  On aurait souhaité une fin meilleure...

 

Il aura fallu que je m'inscrive au cours «Principes et enjeux de l'administration publique» de monsieur Rémy Trudel, pour que j'effectue des recherches sur le droit des handicapés.  Avant la fin des années 70, il ne semble pas y avoir grand chose. 

 

J'ai constaté qu'une loi est entrée en vigueur à la fin de cette décennie seulement. Je me souviens vaguement que c'est à cette époque, que les prothèses de mon père ont finalement été payées par l'état. Mon père aura double-emploi jusqu'à cette période pour compenser et subvenir lui-même aux coûts reliés à son état.  A partir du dépôt de cette loi, j'ai senti un début de prise en charge de l'état. Je crois que c'est au même moment que les crédits d'impôts apparaitrons.   Il ne profita pas de ceux-ci avant les années 2000 parce que non-informé.

 

Si nous revenons au titre, je me suis alors dit que si nous sommes dans un état de droits, les handicapés en ont sûrement. Je me questionne toutefois car un handicapé c'est un fardeau, il vit au dépend de la société.  Malgré le fait que mon père n'ait pas sollicité d'aide , il a quand même couté cher à l'état. Il avait droit a une paire de prothèses à chaque deux ans, chaque paire coûtait plus de 15 000 $. Il a eu un taux d'absentéisme au travail très élevé, il a sombré dans la dépression, subit un infarctus, a eu le cancer de la vessie. Bien sur, on ne peut dire que le tout était relié à son handicap, mais on ne peut s'empêcher d'y penser. S'il na pas voulu d'aide, a-t-il sentit qu'il pouvait en demander ? Pour le faire, il faut d'abord être accepté. Est-ce que les personnes handicapées le sont véritablement ?

 

J'ai lu le blogue de Stéphane Laporte sur Cyberpresse du 16 avril 2011, ce qui m'a d'ailleurs inspiré pour ce texte. Dans son blogue M.Laporte dit : Les handicapés sont les derniers citoyens de seconde zone des sociétés dites évoluées». Dans ce texte, il relate l'histoire de la famille Barlagne menacée de déportation parce que leur fille est handicapée. Sommes nous vraiment en 2011 ?

 

Je suis certain que tout comme moi, plusieurs personnes de ma génération (boomer), en on marre de l'état. A quoi bon s'en occuper. L'état est mal géré, dépense trop, coûte trop cher. Je dois aussi avouer que je suis blasé des médias, de la désinformation au détriment de la véritable information.  Ancien étudiant en sciences humaines et science politique au CEGEP de Rosemont, je fût jadis très intéressé par l'état. Le métro, boulot , dodo et les éléments cités ci-haut auront éteint cette flamme.

 

Mes recherches m'ont fait découvrir un organisme gouvernemental qui défend les droits des handicapés, certes mais....  Il s'agit d'un organisme provincial, la santé étant leur responsabilité. Il s'agit de «l'office des personnes handicapées du Québec».  Cet organisme est régi par le Ministère de la santé et des services sociaux, le ministre responsable étant Yves Bolduc. La directrice générale est Céline Giroux. Le siège social est situé au 309 rue Brock à Drummonville. le lien internet est http://www.ophq.gouv.qc.ca/.

 

Leur mission: «En vertu de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale (la Loi), l’Office a pour mission de faire respecter cette dernière. Dans cette optique, l’Office doit s’assurer que, dans les limites de la loi, les ministères et leurs réseaux, les municipalités et les organismes poursuivent leurs efforts en vue d’intégrer les personnes handicapées et de permettre à ces dernières de participer pleinement à la vie en société.  L’Office joue également un rôle de coordination et d’évaluation des services offerts aux personnes handicapées et à leur famille. Il promeut les intérêts de celles-ci, les informe, les conseille, les assiste et les représente individuellement et collectivement.»

 

Nous croyons souvent qu'il n'y a pas d'aide disponible. Le citoyen faisant partie entière de l'état de droit, nous sommes en partie responsable de l'utilisation des services.  Nous devons comme citoyen, allez au devant, ne pas être en attente. J'aurais envie de dire «aide-toi et l'état t'aidera».  Mon père a beaucoup souffert.  Des mécanismes et des outils étaient présents. Nous, comme famille,  avons cru même qu'il en existait point ou que très peu, ne les avons pas utilisés parce que mal informé ou pas du tout.  La leçon que je tire de la vie de mon père, en est une de courage.  Par contre, le désintéressement a tout ce qu'il y a de politique n'est pas nécessairement bénéfique, l'histoire nous l'aura prouvé.

 

Je crois que la condition des personnes handicapées du Québec s'est quand même améliorée grâce à la volonté du gouvernement. Ce n'est certainement pas parfait. Lorsque je parcours le site internet de l'organisme, je constate que beaucoup de moyens sont mis en place:

 

  • accroître la participation sociale des personnes handicapées par la mise en œuvre de la politique gouvernementale À part entière : pour un véritable exercice du droit à l’égalité;
  • favoriser l’application des nouvelles dispositions législatives assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale;
  • améliorer la qualité des services offerts aux personnes handicapées et à leur famille;
  • mobiliser les ressources et améliorer les processus de coordination internes.

 

En conclusion , on peut quand même se permettre de se questionner sur la volonté de l'état à aider véritablement et entièrement les personnes handicapées.  Nous savons tous qu'elles représentent un fardeau fiscal supplémentaire.  Quand avons-nous vu ou entendu des brides commerciales traitant de l'aide offerte à ces personnes si on compare avec celles faites sur la consommation d'alcool au volant, etc.  Les personnes handicapées sont si souvent dépourvues qu'elles n'ont pas toujours la force d'effectuer les recherches elles-mêmes afin d'améliorer leur sort et leurs aidants naturels suivent aussi cette vague parce que souvent trop fatigués.  Si cette information était bien diffusée et transmise au moment opportun, les parents de mon père aurait su dès sa naissance les services disponibles, si peu soient-ils.  Le tout se serait perpétué afin qu'à son tour, mon père puisse entreprendre d'autres démarches au fur et à mesure de l'évolution du dossier des personnes handicapées au Québec.

 

Pour terminer, j'espère que ce texte vous fera voir les personnes handicapées comme des citoyens à part entière. Nous devons utiliser tous les mécanismes gouvernementaux et tous les moyens pour leur venir en aide, mais encore faut-il les rendre disponibles. Ils n'ont surtout pas besoin de se sentir comme étant un fardeau car ils n'ont surtout  pas choisi cette condition, LEUR CONDITION.2004, c. 31, a. 1.

 

 

 

Commentaires

  • Je travaille présentement dans un service d'aide à l'emploi qui dessert exclusivement une clientèle handicapée, au sens de la loi (soit handicap physique, déficience intellectuelle, santé mentale, troubles envahissants du développement, handicap sensoriel, etc.). Tu comprendras donc que ton texte me touche particulièrement, car je côtoie les personnes handicapées depuis plusieurs années.

    Je n'ai jamais eu l'intention de travailler avec les personnes handicapées, mais la vie m'a mené à cette clientèle avec qui je travaille depuis quelques années. J'ai travaillé quelque temps dans un CHSLD avec des adultes (non pas des personnes âgées) lourdement handicapés (moyenne d'âge du CHSLD: 45 ans). Ensuite j'ai travaillé avec les femmes victimes de violence conjugale, qui, malheureusement développent beaucoup de problèmes de santé mentale et je travaille maintenant avec des gens handicapés qui veulent retourner sur le marché du travail.

    Cette introduction me mène à dire que ton père n'a pas eu la chance de vivre dans une époque où les gens handicapés ont accès à davantage de services et de droits. Mais même en ayant des services, des droits et des gens qui les aident, l'acceptation sociale n'est pas plus facile qu'avant. En effet, dans mon travail, je dois solliciter des employeurs toutes les semaines afin d'intégrer des personnes handicapées dans des entreprises régulières. C'est parfois très difficile, surtout s'ils n'ont aucune expérience avec les personnes handicapées ou s'ils ont eu une mauvaise expérience avec une personne qui a un handicap. Ça me sidère de voir que des gens qui ont eu un problème avec une personne handicapée généralisent et ne veulent plus travailler avec une personne qui a un handicap. C'est ridicule, car une personne sans limitation peut aussi être une source de problème dans une entreprise, mais jamais on n'entendra un employeur dire qu'il ne veut plus engager de roux, car il a eu une mauvaise expérience avec un rouquin.....

    Avec mon expérience personnelle et professionnelle, je crois que la meilleure façon d'intégrer les personnes ayant un handicap dans la société est avec l'exposition à des personnes handicapées. Plus on est en contact avec une personne handicapée, moins on se sent menacé par les autres personnes handicapées. Je crois aussi que l'éducation joue un rôle très important dans ce constat.
    Ainsi, tout n’est pas acquis pour les personnes handicapées, il reste beaucoup de chemin à parcourir, mais il n’en reste pas moins qu’il y a beaucoup de ressources qui ont été mises en place depuis que ton père a eu son accident.

    Annie-Claude Desrochers
    ENP 7505 lundi soir

  • Merci d'avoir abordé ce sujet si délicat ! Mon expérience personnelle est quelque peu différente, mais le parallèle que j'en fais est le manque de ressources ou, plus encore, le manque d'informations concernant les ressources disponibles, car effectivement, il y a de plus en plus de ressources disponibles pour les personnes vivant avec des handicaps de toutes sortes.

    De mon côté, mon beau-père est tombé du toît de son garage et est devenu semi-quadraplégique, c'était en 1979. Ce que je retiens de la situation est qu'il a eu recours a beaucoup d'aide au niveau des installations pour la maison et la voiture, ainsi que pour l'aide a domicile, mais de façon limitée. Oui, l'aide existait, mais le fardeau incombait grandement a sa conjointe qui devait effectuer beaucoup de corvées ménagères autant que de travaux d'entretien de la maison. Bref, je note selon les commentaires que le fait de vivre avec une personne handicapée vient affecter la vie familiale en général et que l'aide existante est limitée. Il s'ensuit donc souvent un essouflement de l'entourage qui tente d'apporter toute l'aide nécessaire.

    Un autre trait qui me semble assez étendu est que les personnes vivant avec un handicap ont une fierté et une détermination sans bornes et, malgré l'aide disponible parfois, ils ont une volonté de vouloir vivre le plus normalement possible et avoir recours a peu d'aide ; ils sont souvent de grandes personnes avec des valeurs qui nous portent beaucoup a réfléchir.

    Dans un autre ordre d'idées, je suis employée de la fonction publique et une priorité est accordée a la représentation et l'inclusion des employés de minorités visibles au sein de l'administration publique. Je connais personnellement quelques personnes qui sont dans cette situation et toutes les mesures sont apportées afin d'adapter les postes de travail et les déplacements de ces employés. Je considère que cette façon de faire contribue a une accessibilité grandissante des postes intéressants pour tous et aide a diminuer les barrières apportées par des conditions différentes.

    J'espère sincèrement qu'un effort sera fait pour que le gouvernement transmette toute l'information aux personnes vivant avec un handicap afin d'améliorer leur qualité de vie ainsi que celle de leurs familles, car le manque d'information au sujet de l'aide disponible semble être plus problématique que le manque de ressources même.

  • Bravo encore Sylvain pour oser un commentaire public sur une question d'actualité pour faire voir des principes d'administration publique concrets.
    N'oublions pas de s'assurer une copie-papier dans les cahiers réservés à cette fin.
    Ceci s'applqiue aussi pour les "commentateurs" de Sylvain.
    Et bientôt ...de la correction, au sens d'examen de la copie !
    Prof - dimanche le 23 octobre

  • Quel témoignage émouvant ! En effet, la vie pour une personne handicapée est souvent parcourue d’embûches de toutes sortes. Pensons aux parents qui doivent se battre continuellement pour que leur enfant puisse être intégré dans le système scolaire, aux personnes en fauteuil roulant qui n’ont pas toujours un accès facile aux services publics, à celles qui se font refuser à l’embauche ou même qui se font congédier parce qu’un employeur ne désire pas payer pour adapter son poste de travail.

    Tu mentionnes que tes recherches t’ont fait découvrir un organisme qui défend les droits des personnes handicapées, « L’Office des personnes handicapées du Québec ». Je me permets de te présenter un autre organisme de défense des droits soit la « Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec ». La Commission assume notamment la responsabilité de faire enquête sur une plainte ou de sa propre initiative dans les cas de discrimination ou de harcèlement fondé sur plusieurs motifs que l’on retrouve à l’article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne dont le handicap ou l’utilisation d’un moyen pour pallier ce handicap. Dans son rapport d’activités de gestion 2010-2011 (page 48), la Commission indique que pour l’ensemble des dossiers d’enquête ouverts en 2010-2011 selon le motif de la plainte et le secteur d’activité, le motif « handicap» se situe au premier rang des motifs invoqués soit 229 dossiers. Sur ces 229 dossiers, 126 concernent le secteur du travail. C’est donc dire qu’il reste encore beaucoup à faire pour que la société ait la volonté d’accroître la participation sociale des personnes handicapées.

    Combien d’années encore faudra-t-il pour briser ces barrières ? Souhaitons que dans un proche avenir chaque personne handicapée pourra prendre ultimement la place qui lui revient dans notre société, une place qui ne saurait être différente de celle des autres.

    Josée Morin
    ENP-7505 mardi pm

  • D’abord, bravo pour ce blogue avec une notion personnelle aussi sensible! Pour avoir côtoyé longtemps cette clientèle en temps que professionnel de la santé, je peux comprendre le combat perpétuel que mènent les gens ayant des incapacités physiques entre autres. Toutefois, je suis fier de voir que depuis une quinzaine d’années, les progrès sont importants dans notre société.

    Même s’il est vrai qu’il est inacceptable qu’en 2011 certains édifices publics ne soient toujours pas accessibles aux personnes ayant des difficultés à se déplacer, il faut noter l’amélioration de l’accès aux soins pour cette clientèle par le biais de programmes dédiés. Le Ministère en fait d’ailleurs encore une priorité en ce moment, pressant la première ligne de soins quant aux normes de prise en charge de la clientèle présentant une déficience physique.

    J’ai par ailleurs noté un changement d’attitude et de langage dans la société en général quant au regard que l’on pose sur des gens en fauteuil roulant par exemple. Bien qu’un changement de culture ne se fasse pas si rapidement, je remarque dans divers lieux publics que l’on cède davantage nos sièges aux gens avec une canne, que l’on tient les portes, qu’on libère les ascenseurs pour faire place à des personnes requérant un fauteuil roulant, on offre de l’aide… J’observe plus de patience, d’égards et de tolérance envers les difficultés que peuvent éprouver ces gens qui sont beaucoup mieux intégrés à notre société. On préfère aujourd’hui voir quelqu’un marcher lentement avec une canne et une boiterie que de savoir quelqu’un prisonnier de son domicile car il n’oserait pas sortir avec une aide technique… préalable antérieur à l’appellation «infirme» que l’on n’utilise heureusement plus!

    On peut remercier l’ensemble du travail de l’OPHQ ainsi que l’approche des programmes de soins orientés vers la réadaptation fonctionnelle et la réinsertion sociale pour cette belle réussite. Il faut toutefois poursuivre le chemin accompli à ce jour car je suis bien conscient qu’il reste du travail à faire.

    Frédérick Boulé
    ENP-7505
    Lundi soir

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