Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Langue Française : Symbole irréfutable de l’identité québécoise.

Blogue :

 

Par Hibrahim, groupe du lundi soir, ENP-7505, automne 2009.

Professeur Rémy Trudel -   

 

 

La Langue Française : Symbole  irréfutable de l’identité québécoise.

 

On est et on sera constamment en face d'une situation qui a, à sa base, l'identité d'une nation qu'est le québec francophone, "La langue française".

 

Permettez avant d'avancer mes réflexions que je fasse un petit tour d'horizon historique.

 

Le 19 mars 1534, Jacques Cartier des autorités françaises reçoit l’ordre de partir à la recherche d’un passage par le nord-ouest conduisant vers le "Pays de Cathay" (Chine) et de "Cipango" (Japon)  et de découvrir, chemin faisant, "les pays où l’on dit qu’il se doit trouver grand quantité d’or et autres riches choses".

 

Le 24 Juillet 1534, Jacques Cartier plante une croix à Gaspé portant le blason royal et un écriteau "Vive le Roy de France".

 

Il prend alors possession de la Nouvelle-France, au nom du roi de France, François 1er. Au cours de ces différentes expéditions, Jacques Cartier explore Terre-Neuve, les îles du golfe du Saint-Laurent, ses rives et passe deux hivers au Québec en 1536 et en 1542. Grâce à ses relevés cartographiques et à son inventaire des richesses du pays, Jacques Cartier prépare la venue de Samuel Champlain et l'enracinement définitif des français au Québec. Ce dernier sera le fondateur du québec en 1608.

 

Je voudrais ici faire comprendre l'origine qui fera du québec aujourd'hui la minorité francophone du Canada anglophone et la majorité francophone en Amérique du Nord. Il se trouve face à un dilemme de garder le flambeau de sa langue française dans un environnement multiculturel et d'immigration.

 

Cette immigration est l’une des causes de multiplication de programmes éducatifs dans les écoles secondaires. Car il faut le reconnaître cette problématique de la langue touche toutes les institutions privées ou publiques au québec. En effet, on ne saurait non plus ignorer, la réalité de l'environnement anglophone du québec dans l'enceinte du Canada. Si quelqu'un cherche un emploi au québec par exemple et sincèrement, il a beaucoup plus de chance de le trouver comme il l'entend, s'il est bilingue (francophone et anglophone) que s'il est seulement francophone et tout le monde y a un intérêt capital pour mieux se vendre et être compétitif.

 

Franchement ces réflexions ne s'imposent pas seulement par le fait que le québec soit renfermé dans un Canada anglophone, mais aujourd'hui à l'ère de la mondialisation le marché du travail et de l'emploi est plus accessible à une personne qui parle au moins deux langues occidentales reconnues.

 

A long terme l'enseignement dans les écoles et universités du québec c'est pour la vie. Les lois 101 et 104 se veulent solidairement comme renforcer la langue française. Cependant si par exemple que des parents veulent que leurs enfants aillent dans des établissements anglophones, on se trouve dans une situation on ne peut plus légale, légitime et délicate.

 

Aussi, c'est là que le débat sur le droit à l'instruction, à l'éducation se pose, parce que la nation québécoise garantit ce droit, mais dans la langue de l'identité nationale à plus de 85,9 pourcents. D'autant qu'il y a des règles formelles et celles informelles dans un état ou société de droit.

 

Dans cet ordre d’idées et en rappel à la décision de la Cour Fédérale Canadienne relative à la langue d'enseignement au québec, de déclarer certaines dispositions de la loi 104 qui comblent les brèches de celle 101 au québec comme inconstitutionnelles, est un acte d'immixtion toléré par le québec. Car la Charte Canadienne des droits et des libertés fait partie de la constitution Canadienne. Alors en référence à la science régissant la question, aux principes de droit généralement reconnus, aux droits politiques et à l’autodétermination des québécois, à quel moment la nation québécoise a adopté cette constitution imposée,  importée, rapatriée ?

 

A ce sujet on lit dans cette Charte Canadienne ce qui suit : 

Article 23, 2ème paragraphe, « les Citoyens Canadiens qui ont reçu ou reçoivent leur instruction, au niveau primaire ou secondaire, en français ou en anglais au Canada ont le droit de faire instruire tous leurs enfants, aux niveaux primaire et secondaire, dans la langue de cette instruction. »

C’est donc une confrontation réelle entre les deux chartes, vu que la charte de la langue française au québec (communément appelée la loi 101) est une loi définissant les droits linguistiques de tous les citoyens du québec faisant du français, la langue de la majorité, la langue officielle de la nation québécoise. Cette loi fondamentale a valeur quasi-constitutionnelle aux côtés de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, qui elle est toutefois supérieure sur le plan de la hiérarchie des normes juridiques. Dans cette perspective la Charte Canadienne des droits et libertés comme partie intégrante de la Constitution Canadienne, ne fait elle pas aussi valeur supérieure dans la hiérarchie des normes juridiques, par rapport à cette loi québécoise 101 ?

Selon l'article 72 de la Charte de la langue française, sauf exceptions, l'enseignement se donne en langue française à tous les élèves, tant à la maternelle qu'aux niveaux primaire et secondaire sur le territoire du Québec. Cette règle exprime un choix politique valide. L'Assemblée Nationale du Québec peut légitimement vouloir faire respecter ce choix, sans dérogations autres que celles qu'imposent les droits linguistiques reconnus par l'article 23 de la Charte Canadienne. La création d'une voie d'accès quasi automatique aux écoles de la minorité linguistique par l'intermédiaire de ces écoles tremplins (passerelles) compromettrait la réalisation de cette volonté du législateur. Résoudre cette difficulté représente un objectif important et légitime aussi.  Beaucoup de légitimités à résoudre.

Alors cette décision de la Cour Suprême du Canada étant suspensive, le Québec dispose d’un délai pour résoudre le problème des parents justiciables. Une décision doit s’imposer ou même s’ajuster aux dispositions constitutionnelles Canadiennes. C’est la dérive de la langue française. Donc on somme le Québec sinon…. Pourtant le Français c’est un héritage et l’identité québécoise.

 C’est pourquoi, la question identitaire doit être abordée avec prudence et tact afin de ralier tout le monde à la cause. Commencer le débat par la question d’opposition au multiculturalisme est une cause perdue d’avance, même si elle est, aussi, une implication.

On doit prendre le taureau par les cornes, donc par le biais de la langue québécoise lors de la procédure de sélection des immigrants et ne pas commencer par la question du multiculturalisme immédiat. Ce débat identitaire se fait aussi en France, mais sa population ne vieillie pas comme le Québec, il y a un grand taux de natalités et elle ne fait pas l’immigration sélective professionnelle comme le Québec. La formation, la lutte et le choix doivent commencer à l’extérieur du Québec de manière solide par des programmes de sélection rigide en langue française sur la culture Québécoise, par l’enseignement de l’histoire et des ses valeurs fondamentales. Car pour s’administrer un vaccin on doit s’assurer qu’il est inoffensif et sans effets secondaires nocifs. Il n’est pas trop tard, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, il faut une politique, de la stratégie. Le système éducatif québécois répond parfaitement à cette question. La nécessite de se mettre à jour dans les universités et écoles québécoises de la grande majorité des immigrants pour avoir accès aux corporations professionnelles est un bon exemple. Car les gens ne comprennent pas que l’immigration c’est toute une autre vie. Elle change vos propres convictions et valeurs fondamentales ainsi que celles de votre famille, car il s’agit d’une autre société et en général les sociétés ne sont jamais les mêmes. A bon entendeur, salut !

Sources

Charte de la Langue Française, http://fr.wikipedia.org/wiki/charte de la langue française (Page consultée le 25 novembre 2009).

Charte Canadienne des droits et liberté, Chttp://www.wikipedia.org/wiki/charte canadienne des droits et liberté  (Page consultée le 20 octobre 2009).

Système éducatif du Québec, http://fr.wikipedia.org/wiki/systemeeducatifduquebec (Page consultée le 20 octobre 2009).

http://www.radio-canada.ca   (Page consultée le 20 octobre 2009).

http://www.ameriquebec.net  (Page consultée le 20 octobre 2009).

Commentaires

  • Un détail qui me titille : Québec s'écrit avec un "Q" majuscule. Tandis que dans "Chartre canadienne", c'est bien un petit "c" qu'il faut mettre...

Les commentaires sont fermés.