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Avez-vous besoin d’ARGENT?

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Montréal, le 19 février 2016


Haricot vous offre une plateforme afin de soumettre vos projets, qui vous tiennent à cœur, à une communauté via les réseaux sociaux et le monde contribue monétairement. C’est ce qu’on appelle le sociofinancement. À ce jour, ils ont recueilli plus de 435 000$ pour environ 200 projets.

Dans le cadre du cours des communications publiques, interactions avec les médias et prise de décision, donné par le professeur Rémy Trudel, nous avons assisté à une conférence d’Audrey Benoît, la présidente et cofondatrice d’Haricot. Elle nous a donné quelques recommandations afin d’obtenir du succès dans la réalisation de notre projet. Essentiellement, pour Audrey Benoît, la crédibilité d’un projet repose d’abord sur le(s) porteur(s) du projet par, entre autre, la présence sur le site web et la création d’une page facebook. Bref, une présence claire sur les médias sociaux. D’ailleurs, les chances de réussite sont quadruplées lorsque le projet est représenté par une brève vidéo. Ces quelques secondes permettront d’activer la machine associative et ainsi, d’amener un lien de cause à effet entre la vidéo et le sentiment de vouloir contribuer au financement du projet. Une autre façon de solliciter davantage le marché est de définir une stratégie de promotion en établissant un calendrier de suivi, en préparant un plan de communication et s’assurant d’avoir une constance tout au long du projet. Selon Audrey Benoît, la diffusion de la campagne de sociofinancement d’un projet, dans le cadre d’une stratégie promotionnelle de contenu, est essentielle pour faire connaître le projet et ainsi, recueillir des contributions en échange de récompenses. Cela contribue à générer 100 vues pour 1 contribution. Proposer entre 3 et 5 récompenses originales, exclusives, engageantes et généreuses afin d’encourager les donateurs. Ils doivent sentir qu’ils en retirent un avantage, qu’ils aient un sentiment d’appartenance au projet. Finalement, qu’ils en deviennent des ambassadeurs.

Par contre, selon l’expérience de la présidente et cofondatrice d’Haricot, il faut être vigilant aux fautes d’orthographes car il semblerait que cela diminue d’environ 50% des chances de succès. Par ailleurs, il existe plusieurs éléments à tenir compte dans la rédaction d’un message persuasif, notamment: être lisible, utiliser des mots simples, rendre le message mémorable, avantager les vers, faire en sorte que les sources auront des noms faciles à prononcer.

Il faut faire attention aux mythes de la facilité d’obtenir le financement par rapport à un projet; il faut qu’il soit travaillé. Il n’existe pas nécessairement de statistiques révélant la provenance des contributions mais elles viennent d’abord de notre communauté représentée par la famille, les amis, les amis des amis, les amis de la famille et ainsi de suite. Il est faut de croire qu’il y aura une croissance magique parce qu’on est persuadé que notre projet est sensationnel. Normalement, selon l’expérience d’Audrey Benoît, un projet qui atteint 25% de son objectif durant la première semaine de publication a 90% des chances de réussir. Il faut faire preuve de créativité afin de tenir intéressé la communauté. Les récompenses doivent accrocher les personnes.

Pour vous convaincre du succès de cette plateforme, je vous invite à découvrir la diversité des projets proposés sur le site : www.haricot.ca


Source : Isabelle Lazure
Candidate à la Maîtrise
École nationale d’administration publique

Commentaires

  • Voilà bien un communiqué #1 pour... Communications publiques, interactions médias et prise de décision Hiver 2016

  • Voilà bien un communiqué #1 pour... Communications publiques, interactions médias et prise de décision Hiver 2016

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