LOI SUR LE DÉNOMBREMENT...DÉCENTRALISATION ?
Il est impensable qu’au XXIe siècle, un gouvernement aussi qualifié que celui de la province du Québec puisse fonctionner sans une idée exacte du nombre de ses employés.
Selon le journaliste de La Presse.ca M. Jean-Marc Salvet, le premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard aurait été surpris d’apprendre que l’État québécois ignore combien de personnes travaillent dans les secteurs public et parapublic. Le dénombrement est un aspect très important à déterminer lors de la présentation du budget et à tenir compte lors de son exécution.
Il est difficile de comprendre que la province du Québec ait pu fonctionner toutes ces années sans respecter le principe fondamental de l’administration publique : Tout doit faire l’objet d’une approbation. Or actuellement l’approbation Vient après l’exécution budgétaire.
Sans vouloir négliger d’autres défis importants à relever tels que la corruptiondans le système administratif, il est certain que pour avoir une fonction publique en bonne santé, avoir une idée précise du nombre d’employés serait le point de départ, et ce avant d’entreprendre des mesures additionnelles telles les coupures budgétaire, les reformes comme celles annoncées du système de santé et bien d’autres. Le dénombrement, qui parait négligeable, est pourtant la source de nombreux maux dans la gestion de la fonction publique québécoise et des organismes affiliés.
Le fait que des organismes parapublics tels que Radio-Canada et la CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes) jouissent d’une grande liberté dans l’exercice de leurs fonctions ne devrait pas être un obstacle au dénombrement de leur personnel car ils sont soumis à la loi sur l’accès à l’information de 2007. Par conséquent, la question se pose de savoir si cette situation est méconnue des autorités, tolérée ou voulue dans le but de cacher des pratiques malsaines telles la présence d’employés fictifs ou autres. Tout porte à croire à un manque d’intégrité de la part de nos dirigeants car il est inadmissible qu’une fonction publique, dotée de moyens de fonctionnement aussi efficaces que ceux de la fonction publique du Québec, ne puisse être en mesure de dévoiler le nombre exact de son personnel qu’à la fin de son exercice budgétaire.
Dans la vie de tous les jours, il y a des situations qui nous échappent ou face auxquelles nous sommes impuissant. Choisir un modèle qui fonctionne afin d’en observer les rouages et comprendre comment les autres ont réussi pourrait être bénéfique.
Stéphane Paquin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie politique internationale et comparée, déclare: « Les pays scandinaves offrent le meilleur modèle pour solutionner les nombreux problèmes économiques qui affectent le Québec >>. Bien que sur certains aspects la situation ne soit pas identique car le Québec a des réalités différentes de celles des pays de la Scandinavie telles que son histoire, ses valeurs et son système politique hérités du système anglais , je suis entièrement d’accord avec cette déclaration car il y a des points communs entre les défis économiques actuelles du Québec et ceux donc faisait face les pays scandinaves autrefois ( les problèmes dans le système de sante et celui de l’éducation.
L’endettement d’une province représente son passe ne se produit pas du jour au lendemain mais est un processus graduel. Toutefois, le présent déficit budgétaire est dû au non-respect des engagements voté pour l’exercice budgétaire annuel. Des aspects tels que le dénombrement des employés de l’Etat ne devrait pas contribuer ou encore être la source d’ouverture à d’autres défis.
Commentaires
VOILÀ UN SUJET BIEN D'ACTUALITÉ QUI TOUCHE UN DES PRINCIPES D'ADMINISTRATION PUBLIQUE ...CENTRALISATION OU DÉCENTRALISATIONBIEN FAIT...MAIS DITES NOUS VOTRE NOM POUR SAVOIR QUI A FAIT CE BLOGUE...PROFTRUDEL@HOTMAIL.COM
Qui donc ...MA ?????