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Blogue 2: Manal Saidi Quelques idées sur la mondialisation

 


Quelques idées sur la mondialisation


À partir des années 1990, la mondialisation a pris un essor extraordinaire qui a ouvert la voie à une intégration planétaire sur les plans économiques, financiers, culturels et écologiques. De ce fait, il faut dire que cet espace mondial, ouvert et interdépendant n’est pas une création récente, ou du moins un processus qui a commencé au cours de la dernière décennie du XXème siècle. En effet, le XIXème siècle et le début du XXème siècle (bien que certains auteurs pensent que la genèse du phénomène remonte au XVème siècle avec la découverte des Amériques), en posèrent les premiers jalons avec l’industrialisation des pays européens, l’ouverture de nouvelles voies maritimes et de canaux de navigation ce qui a aidé à quadrupler les échanges commerciaux mondiaux. Ce mouvement était, aussi, à l’origine de l’ouverture et l’annexion de territoires formant ainsi des empires coloniaux. Toutefois, ce processus a du s’arrêter à la suite de la première guerre mondiale et la grande crise économique de 1929, et à cause de la montée des nationalismes. Le déclenchement de la deuxième guerre mondiale et la création de bloc idéologiques n’étaient pas propices à l’ouverture des économies et des frontières. La création d’organisations internationales comme l’ONU, le FMI, la Banque Mondiale et le GATT, a néanmoins permis une ouverture partielle des pays, jusqu’à 1990 et la chute du mur de Berlin, pour que le train de la mondialisation reprenne sa marche.

 

La mondialisation est un processus qui est caractérisé par la diffusion des mouvements des biens et services, des capitaux, des technologies et la libre circulation des individus. Trois aspects sont à étudier :

 

-          sur le plan économique : suite à l’abolition des barrières douanières, les échanges économiques entre l’ensemble des pays du monde, et plus particulièrement entre les pays riches et les nouveaux pays industrialisés, tels que la Chine, le Taiwan, l’Inde et l’Indonésie, se sont accentués. C’est ainsi que le commerce mondial et passé de 12 % en 1973 à 23 % en 2005, avec plus de 8000 milliards d’euro. La montée en flèche des échanges commerciaux s’explique en partie, par la création de zones de libres échanges et de zones économiques. À priori, l’ouverture sur les marchés mondiaux stimule les économies et augmente les revenus des pays exportateurs, comme elle bénéficie aux simples consommateurs, à qui sont offertes de grandes possibilités de choix, des biens et services, à des prix compétitifs. Sur le plan financier et monétaire, la mondialisation a favorisé le financement des entreprises et des balances des paiements. La suppression des obstacles à la libre circulation des capitaux, a été très favorable aux marchés financiers. Cependant, il serait utile de mentionner que les multinationales, les trésors publics et les banques sont les premiers bénéficiaires de cet aspect financier.

 

-          Sur le plan technologique : les grands progrès que la planète a connue au niveau des nouvelles technologies de l’information et de la communication ont été, sans doute, la grande nouveauté de la mondialisation. La diversité des produits qu’offrent les NTIC, de l’internet, intranet, téléphonie mobile, etc.. touche autant les personnes que les organisations et les États. Ces technologies permettent aussi, une grande volatilité des capitaux à l’échelle planétaire. Quant aux individus, l’internet et les autres médias leur offrent une ouverture sur les cultures du monde, avec une prépondérance de la culture américaine. Ceci pose un sérieux problème culturel et identitaire des autres populations mondiales qui subissent les cultures des pays industrialisés et notamment celles des États-Unis.

 

-          Sur le plan identitaire et culturel : la diversité des supports et des sources d’information, a crée une interdépendance culturelle entre l’ensemble des citoyens du monde. Cela a favorisé une meilleure connaissance de l’autre, mais a permis aussi la vulgarisation des enjeux planétaires, comme celui de l’environnement, la paix dans le monde, etc. Toutefois, cette ouverture a crée chez certains, un sentiment de rejet de la culture de l’autre, notamment celle de l’occidental. Le rejet se traduit parfois par des réactions trop brutales et des fois par des actes terroristes.

 

 

 

Pour conclure, il faut retenir que la mondialisation est un processus qui a mis du temps pour se concrétiser de la façon qu’on connait aujourd’hui. Elle est l’affirmation de l’idéologie américaine. La mondialisation n’est pas non plus un cliché auquel on attache plus d’importance, et elle n’est pas due à un hasard, elle n’est pas non plus juste un effet de mode. Et comme M. Lévesque l’a bien exprimé «on n’a pas une attitude fataliste par rapport à la mondialisation. On sait qu’elle est là pour rester. On veut essayer de trouver des manières de la domestiquer.»1

 

Le Devoir: Les entrevues HEC Montréal- Doméstiquer la mondialisation.


ENAP Lundi soir, Principes et enjeux de l'administration publique

 

 

 

Commentaires

  • Voilà un deuxième blogue à lire et analyser avec attention. Brovo pour avoir osée à nouveau. Bonne suite professionnelle Manal.

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