Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'eau au Québec

L'eau au Québec: une illusion d'abondance ou une source d’enrichissement pour le Québec

Toutes les industries qui ont prospéré au Québec se sont abreuvées abondamment et gratuitement aux sources d'eau disponible en quantité sur le territoire. Mais, même s'il n'y a pas de pénurie à l'horizon, l'abondance d'eau au Québec est-elle une illusion?

Déjà, des villes ont depuis quelques années  des problèmes d'approvisionnement en eau potable à cause de la prolifération des cyanobactéries ou tout simplement par l’effet grandissant du réchauffement de la planète.

 La dernière année démontre bien cette croissance par l’avenue d’un hiver 2009-2010 sec et chaud suivi d’un printemps et d’un été ou la canicule à perduré sur plusieurs jours. Plusieurs municipalités ont été forcées de prendre des mesures extraordinaires pour réduire la consommation de leurs citoyens au cours du dernier été. Le ministère des ressources naturelle à même intervenue et mis de l’avant des travaux extraordinaires sur un tronçon de la rivière des Mlles îles pour assurer l’alimentation en eau de centaine de millier de  citoyen qui s’abreuve sur cette source.

La disponibilité de l'eau au Québec n'a jamais été un problème. Jusqu’a maintenant! Le Québec à toujours été reconnue pour sont immense pouvoir hydraulique. La pierre angulaire de notre économie passe inévitablement par l’eau de la création de nos villes à l’élaboration de notre réseau hydro-électrique. Il y en a de l’eau, mais combien exactement? Personne ne peut répondre à cette question. On connaît les eaux de surface mais en ce qui concerne les eaux souterraines, il y a énormément de recherche à faire. Très peu de spécialistes osent avancer des hypothèses sur la quantité des réserves et sur la régénération de ces dernières.

Les embouteilleurs d'eau du Québec, qu'on accuse souvent de piller gratuitement les réserves d'eau, affirment prélever une infime partie de la ressource.

«On prélève 8 centièmes de 1% du volume total d'eau souterraine captée au Québec chaque année», affirme Daniel Colpron, président de l'entreprise qui embouteille l'eau Amaro.

Sur son site, l'Association cite des chiffres du ministère de l'Environnement qui estime les réserves d'eau souterraine à 200 000 milliards de litres. «Il s'agit d'une évaluation très très très sommaire faite il y a environ 20 ans, dit Normand Boulianne, porte-parole du ministère. En fait, on connaît peu de choses sur les réserves d'eau souterraine, on vient de commencer à en faire l'évaluation».

Bref, personne ne sait exactement combien il y a d'eau au Québec. Tout ce qu'on sait avec certitude, c'est qu'on n'en a jamais manqué. Tout le monde fait comme si les réserves étaient illimitées et l'eau continue d'être gratuite pour la grande majorité des entreprises.

 

Les Grand consommateurs

Les entreprises qui embouteillent de l'eau, dont les plus importantes sont des multinationales, ont des permis qui leur permettent de capter 1 million de mètres cube d'eau souterraine par jour. Les entreprises des pâtes et papier, de loin les plus grandes consommatrices au Québec, utilisent chaque année près de 600 millions de mètres cube d'eau puisée dans les cours d'eau de la province.

La brasserie Labatt, à elle seul pompe entre 3 et 5 millions de mètres cube par année pour brasser sa bière et laver ses bouteilles vides. Je tien à vous rappeler que Molson, Coke et Pepsi génère également une consommation astronomique. L'eau a beau être un bien public, cependant les données précises sur la consommation totale d'eau par industrie sont inexistantes ou alors tenues confidentielles pour des raisons de concurrence, comme sur le territoire de la ville de Montréal. Le ministère de l'Environnement du Québec estime que la consommation de tous les résidents du Québec est égale à 1712 millions de mètres cube par année, et celles de l'industrie à 996 millions de mètres cube par année, sans compter les usines installées à Montréal.

La majorité de ces grands utilisateurs d'eau au Québec ne paient rien ou presque rien pour l'accès à la ressource. À Montréal, par exemple, l'eau est tarifée pour une quinzaine d'entreprises et certaines d'entre elles doivent payer des redevances sur les eaux usées qu'elles rejettent dans le fleuve. La tarification de l'eau rapporte 31 millions à la ville, qui doit investir entre 300 et 500 millions par année dans la production, le traitement et l'entretien de son réseau d'aqueduc. Pour pouvoir gérer l'eau, il faut d'abord pouvoir la mesurer. Pendant que les gouvernements tentent d'organiser la gestion de l'eau, des entreprises profitent du vide actuel.

  

L’eau est-elle une source d’enrichissement pour le Québec?

L’exportation d’eau douce à grande échelle constituerait une idée créatrice de richesse pour le Québec et le Canada. À l’heure où l’eau se fait rare dans plusieurs parties du monde, son développement économique suscite pourtant de l’opposition. Tandis que certains craignent une exploitation abusive, voire l’assèchement de nos ressources hydriques, l’auteur, Marcel Boyer, vice-président et économiste en chef de l’Institut économique de Montréal (IEDM), dans un Cahier de recherche publié par l’Institut, estime qu’il est urgent de s’intéresser sérieusement à la valorisation de notre or bleu. Il soutient que «le développement et la mise en marché de cette expertise nécessitent un plan stratégique afin de permettre au Québec de devenir un chef de file dans la gestion de l’eau. Le succès de ces marchés repose sur la capacité du gouvernement d’établir des droits d’utilisation de l’eau bien définis, transférables et incitatifs à la conservation de la ressource».

 Conclusion

Le Canada possède la plus grande réserve d’eau douce du monde, soit 8% du stock mondial. Quant au Québec, il possède sur son territoire 3% de l’eau douce du globe, soit 13 fois plus d’eau douce renouvelable par habitant qu’aux États-Unis. Le Québec n’utilise que 0,5% de son eau douce renouvelable disponible, comparativement à 18,9% aux États-Unis. Une utilisation adéquate de ces ressources renouvelables n’aurait pas d’impact sur la réserve d’eau du Québec.

La quantité d’eau que nous pourrions exporter, sans mettre en danger l’environnement, permettrait de remplir près de 300 000 stades olympiques par an. Selon le ministère de l’Environnement, si le Québec fournissait à lui seul toute la production mondiale d’eau en bouteille – 154 milliards de litres en 2004, cela représenterait 1% des précipitations qui rechargent les nappes d’eau souterraines des zones habitées du Québec. Pourtant, 97% de la recharge naturelle des zones habitées n’est pas utilisée et se déverse donc dans les fleuves puis dans l’océan.

La valeur commerciale de l’eau et la rentabilité des investissements dans les infrastructures nécessaires à cette commercialisation seront ultimement déterminées par le coût de dessalement de l’eau de mer qu’on évalue actuellement à 0,65 $/m3. Le dessalement est une technologie polluante et coûteuse en énergie mais elle représente à terme la solution de rechange la plus probable à l’importation sur de longues distances.

Différents scénarios d’exportation d’eau font apparaître des possibilités de revenus beaucoup plus importants que ceux provenant de l’exportation d’énergie. Si le Québec exportait 10% de ses 1000 milliards de m3 d’eau douce renouvelable par an à un prix égal au coût actuel de dessalement de l’eau de mer, soit 0,65 $/m3, et si le gouvernement percevait 10% de cette somme en redevances, cela générerait des revenus de 6,5 milliards $ par an pour le gouvernement, soit 5 fois plus que le dividende versé par Hydro-Québec.

Il est grandement temps que nos gouvernements intervienne au niveau de la légiférassions de cette ressource et pourquoi pas  la nationalisation de cette richesse essentielle à la vie. L’eau est mon avis une ressource qui surclasse le pétrole et mon dernier passage à la station service me rappelle  que cette ressource est loin d’être vendue à bon marché par les magna du pétrole qui nous livre leur ressource à gros prix.

Il est à mon avis également clair qui faut connaître l’état de nos réserve d’eau douce pour nous permettre de gérer cette ressource de manière à permettre à cette dernière de ce régénérer. Il est primordial d’agir immédiatement pour garantir cette ressource inestimable aux générations futures.

 

 

Erick Harnois, ENAP cours 7505

 

Commentaires

  • L’eau est une ressource pour la vie mais aussi un milieu naturel où se pratique maintes activités dont celles liées au tourisme d’aventure et aux loisirs de plein air. La bonne gestion de l’eau passe par une vision globale de ses utilisations et de son potentiel.

    Fervent d’activités de plein air, j’ajouterais l’importance que l’État se préoccupe davantage de cette ressource naturelle pour son potentiel touristique et, par ricochet, un levier de développement économique régional, notamment pour les régions éloignées. Le Québec est un lieu de prédilection pour ses grands espaces et son territoire est caractérisé par d’importants bassins hydrographiques et de nombreux cours d’eau, au nombre des points d’intérêts dont certains sont reconnus internationalement.

    Au Québec, la consommation touristique avoisine 10,4 milliards de dollars et représente 2,7 % du PIB. Avec 137 100 emplois directs, l’industrie profite à toutes les régions du Québec. Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, le tourisme nature est en croissance et représente aujourd’hui près du quart de la demande touristique mondiale. (Source : KPMG; Diagnostic –Tourisme nature; 19 février 2010; 39 pages)

    L’exploitation de nos ressources naturelles créée des pressions et les conflits d’usage suscités en rendent complexe la gestion mais il ne faut pas perdre de vue de tels potentiels de développement.

  • C'est bien beau l'abondance mais encore faut-il avoir une eau saine, exempt de contaminant. On ne connait pas la quantité d'eau douce que nous avons mais on connait encore moins ce qu'elle contient. Avec tous les déversements, les infiltrations dans nos eaux souterraines, c’est assez inquiétant.

    Le Ministère de l'environnement fait présentement une étude de caractérisation des eaux souterraines dans certaines régions du Québec. Mais encore là, tout n'est pas analysé. Bien entendu, il procède à des analyses de produits normés dans les règlements mais qu'advient-il de certains produits provenant des eaux usées des industries pour lesquels nous n'avons pas encore d'études précises sur les risques à la santé?

    On a beau présentement avoir une immense ressource naturelle, elle risque de ne plus être bien grosse si on continue de la polluer sans changer drastiquement. Notre eau ne sera pas éternellement une ressource renouvelable. Il est grand temps de prévenir avant d’être obligé de guérir car les coûts seront bien plus grand pour l’état et l’état c’est nous ça!!

    Diane Langlois
    Cours ENAP7505 (lundi soir)

  • La consommation d’eau embouteillée est une aberration en soi dans une société qui possède une eau courante traitée et d’excellente qualité. Dans le fond, les gens achètent quelque chose qu’ils ont déjà payé avec leurs taxes : l’eau du robinet de qualité. Dans la plupart des cas, l’eau est simplement filtrée, minéralisée, embouteillée et vendue dans un contenant de plastique. Coca-Cola et Pepsi, les deux plus grands embouteilleurs d’eau au Québec (avec Dasani et Aquafina), paient l’eau bien moins chère que le prix auquel ils la revendent. Un litre d’eau, ressource essentielle à la vie, coûte presque la même chose qu’un litre de pétrole, lorsque l’eau est embouteillée. Une absurdité!

    Bien évidemment, l’eau en bouteille joue un rôle important lors des situations d’urgence (catastrophes naturelles, crise humanitaire…). Dans bien des pays du monde, l’eau embouteillée constitue souvent la seule source d’eau potable. Dans ces cas, elle représente un substitut utile à court terme. Mais faut-il en conclure que l’eau embouteillée devrait devenir la solution permanente à nos besoins quotidiens d’hydratation? Bien sûr que non. Non seulement la consommation excessive de bouteilles de plastique endommage-t-elle l’environnement, mais l’approvisionnement en eau potable par un réseau souterrain utilise moins d’énergie et de ressources naturelles que le processus d’embouteillage et de transport de l’eau à travers le globe.

    Nationaliser l’eau au Québec? Pourquoi pas! Il est certainement mieux de générer des revenus pour la population québécoise avec cette ressource de plus en plus convoitée, plutôt que pour des multinationales comme Pepsi et Coca-Cola. Faut-il commercialiser l’eau à l’extérieur de nos frontières? Je ne crois pas. La commercialisation amène des questions éthiques auxquelles il sera difficile de répondre. L’exportation de grandes quantités d’eau pourrait générer une série d’impacts négatifs sur nos écosystèmes, en plus d’augmenter encore plus significativement la fabrication de bouteilles de plastique qui dégradent l’environnement. Aussi, les pays qui vivent actuellement une pénurie d’eau sont des pays pauvres qui n’ont pas les moyens d’importer l’eau. Nos exportations n’iraient certainement pas aux populations dans le besoin par conscience humanitaire, mais plutôt essentiellement aux États-Unis, par pur soucis de profits. À mon sens, l’eau, essentielle à la vie, ne se marchandise pas.

    Émilie Lemieux

  • L’eau source de vie

    Le Conseil des droits de l'homme de Genève consacre comme "le droit pour les individus à avoir une eau potable, accessible, dans des conditions acceptables et d'un coût abordable", la gratuité ayant été écartée au motif que les systèmes d'approvisionnement et de traitement de l'eau ont un prix. Ce nouveau droit implique que chaque pays œuvre, sur son territoire, à un accès universel à l'eau potable. Mais concrètement, quels effets peut-on attendre de ces grands principes ?
    Si, dans le monde, davantage de personnes ont accès à l'eau potable par rapport à 2000, ces progrès, disparates selon les régions et les continents, sont assombris par d'autres chiffres. Selon l'Onu en 2010, encore 900 millions de personnes utilisent une eau qui n'est pas protégée des contaminations animales. Mais au total 4 milliards n'ont pas accès à un service d'eau potable ou n'y ont pas accès en continu. Or, sans débit permanent, les tuyaux peuvent se laisser infiltrer par des eaux sales venues du sol. Et le contexte n'incite pas au réconfort : "La pollution de l'eau est en hausse au niveau mondial", constatait en 2009, l'Institut international de l'eau de Stockholm. Tandis que, selon l'Onu, 85% des déchets et résidus polluants d'origine humaine, domestique et industrielle sont déversés sans épuration dans la nature.
    Pourquoi tant d’inquiétude sur le manque d’eau à l’échelle planétaire ?
    Pour beaucoup d'experts, le plus gros problème n'est donc pas le manque d'eau – il y aurait suffisamment d'eau pour nourrir la planète, mais c’est sa qualité, son traitement et sa répartition qui pourraient pose problème à cause de plusieurs facteurs dont l’utilisation des pesticides dans l’agriculture. Reste que le réchauffement climatique a aussi un effet sur les quantités d'eau disponibles localement. "Le changement climatique se traduira par une raréfaction des ressources en eau potable. Sans doute l'un des impacts les moins directement visibles, mais parmi les plus dévastateurs", affirme Laurence Tubiana, de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales), auteure d'un récent ouvrage, "Anticiper pour s'adapter" (éd. Pearson). De son côté, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) prédit que ces quinze prochaines années, les deux tiers de la population mondiale pourraient vivre dans des situations de « pénuries d’eau » créant des difficultés pour l’agriculture. Plus que jamais, l'eau semble être un trésor fragile, qu'il ne s'agit pas de souiller ou de dilapider. Quels sont les avantages liés à une gestion publique de l’eau? L'eau n'étant pas une ressource marchande, une gestion publique a le mérite d'être tournée vers l'intérêt général et de sortir d'une logique de rentabilité trop financière. Les gains économiques réalisés ne devraient servir aux investissements en équipements. Dans certains pays, l’état a fini par perdre sa compétence en matière d'eau, et donc leur capacité de contrôle et de maîtrise de service public. Dans les pays en voie de développement, les impacts de l’eau sur la santé sont certes liés au manque d’accès à une eau saine, mais plus directement encore au manque d’accès à des équipements d’assainissement.

    Memel Yedmel
    Etudiant _cours 7505

  • L’eau source de vie

    Le Conseil des droits de l'homme de Genève consacre comme "le droit pour les individus à avoir une eau potable, accessible, dans des conditions acceptables et d'un coût abordable", la gratuité ayant été écartée au motif que les systèmes d'approvisionnement et de traitement de l'eau ont un prix. Ce nouveau droit implique que chaque pays œuvre, sur son territoire, à un accès universel à l'eau potable. Mais concrètement, quels effets peut-on attendre de ces grands principes ?
    Si, dans le monde, davantage de personnes ont accès à l'eau potable par rapport à 2000, ces progrès, disparates selon les régions et les continents, sont assombris par d'autres chiffres. Selon l'Onu en 2010, encore 900 millions de personnes utilisent une eau qui n'est pas protégée des contaminations animales. Mais au total 4 milliards n'ont pas accès à un service d'eau potable ou n'y ont pas accès en continu. Or, sans débit permanent, les tuyaux peuvent se laisser infiltrer par des eaux sales venues du sol. Et le contexte n'incite pas au réconfort : "La pollution de l'eau est en hausse au niveau mondial", constatait en 2009, l'Institut international de l'eau de Stockholm. Tandis que, selon l'Onu, 85% des déchets et résidus polluants d'origine humaine, domestique et industrielle sont déversés sans épuration dans la nature.
    Pourquoi tant d’inquiétude sur le manque d’eau à l’échelle planétaire ?
    Pour beaucoup d'experts, le plus gros problème n'est donc pas le manque d'eau – il y aurait suffisamment d'eau pour nourrir la planète, mais c’est sa qualité, son traitement et sa répartition qui pourraient pose problème à cause de plusieurs facteurs dont l’utilisation des pesticides dans l’agriculture. Reste que le réchauffement climatique a aussi un effet sur les quantités d'eau disponibles localement. "Le changement climatique se traduira par une raréfaction des ressources en eau potable. Sans doute l'un des impacts les moins directement visibles, mais parmi les plus dévastateurs", affirme Laurence Tubiana, de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales), auteure d'un récent ouvrage, "Anticiper pour s'adapter" (éd. Pearson). De son côté, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) prédit que ces quinze prochaines années, les deux tiers de la population mondiale pourraient vivre dans des situations de « pénuries d’eau » créant des difficultés pour l’agriculture. Plus que jamais, l'eau semble être un trésor fragile, qu'il ne s'agit pas de souiller ou de dilapider. Quels sont les avantages liés à une gestion publique de l’eau? L'eau n'étant pas une ressource marchande, une gestion publique a le mérite d'être tournée vers l'intérêt général et de sortir d'une logique de rentabilité trop financière. Les gains économiques réalisés ne devraient servir aux investissements en équipements. Dans certains pays, l’état a fini par perdre sa compétence en matière d'eau, et donc leur capacité de contrôle et de maîtrise de service public. Dans les pays en voie de développement, les impacts de l’eau sur la santé sont certes liés au manque d’accès à une eau saine, mais plus directement encore au manque d’accès à des équipements d’assainissement.

    Memel Yedmel
    Etudiant _cours 7505

  • Avant même de commencer à analyser la quantité de l'eau dans les nappes souterraines, il me semble qu'il faudrait passer par une meilleure gestion de l'eau: soit d'installer des compteurs d'eau surtout dans les industries et par après dans les immeubles et ensuite dans les résidences.
    Mais le problème semble que ceci relève de la jurisprudence des villes. Car avec le scandale des compteurs d'eau à Montréal, je me demande si ça ne devrait pas plutôt relevé du gouvernement provincial ?
    Puisque comme vous dîtes l'eau est non seulement un élément essentiel à la vie mais est aussi une richesse économique qui démarque le Québec de beaucoup d'autres endroits dans le monde sur le plan concurrentiel .
    Si la ville de Québec est capable de planifier l'installation des compteurs d'eau sans s'endetter directement, Montréal devrait être aussi capable de le faire sans se retrouver avec un projet échoué de plus de 400 millions de dollars. Et pour s'assurer que c'est bien fait partout, il me semble que la province devrait unifié ses forces pour avoir des meilleures résultats.

    Catherine Périllat
    enp7505 jeudi am

Les commentaires sont fermés.