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  • Faire une maîtrise à l’ÉNAP : deux ans d’intensité et d’apprentissage

    En mai 2017, j’étais avocate depuis plus de neuf ans et gestionnaire depuis six ans. À ce point de ma carrière, j’occupais un poste de cadre intermédiaire à titre de directrice des affaires professionnelles et pour une nouvelle organisation depuis six mois. Encouragée par mon nouveau patron et motivée par mes nouvelles collègues de travail, qui se sont inscrites avec moi à la maîtrise, j’ai commencé cette nouvelle aventure avec beaucoup d’enthousiasme en faisant un autre retour aux études, cette fois-ci en administration publique, profil gestionnaire.

    Alors que j’œuvrais au sein du système professionnel et plus particulièrement des ordres professionnels, je désirais suivre cette formation depuis longtemps afin de me doter d’un cadre théorique de niveau supérieur. Mon but était de gérer moins de façon instinctive comme je le faisais avant cette formation.

    Mon parcours académique à la maîtrise m’a permis d’aiguiser mon jugement sur la meilleure façon de gérer en acquérant un fondement solide de gestionnaire, ce que je n’avais pas… jusqu’à maintenant. Ce parcours académique m’a appris plusieurs concepts de gestion, en m’offrant différents outils favorisant une gestion plus efficiente et efficace et en me permettant de découvrir quel type de gestionnaire je suis.

    J’ai d’abord appris les concepts de la nouvelle gestion publique axés sur la déhiérarchisation des organisations, sur un travail plus collaboratif, sur une gestion basée sur les résultats plutôt que sur le processus, sur l’imputabilité et sur le service-clients.
    Aussi, j’ai vu les différents outils de gestion que sont les profils de compétences, la matrice d’aide à la planification de projet, le cadre logique du projet, la gestion de risque, le diagramme de Gantt pour la planification des tâches, l’élaboration d’un plan d’action avec des actions, des indicateurs et des cibles précises et en lien avec l’objectif.

    Puis, j’ai acquis une meilleure connaissance de la gestion financière me permettant d’effectuer une lecture adéquate des états financiers d’une organisation.

    Enfin, j’ai appris énormément sur les relations humaines, sur moi et sur mon style gestion. De façon plus précise, dans mon cours : « Individus et groupe en milieu organisationnel », j’ai appris les aspects psychologiques qui découlent des notions suivantes : communiquer, influencer, résoudre des conflits, changer et bien-être. J’ai appris l’utilisation de la position haute et de la position basse. Dans les rapports avec l’autre, est-ce qu’on négocie le pouvoir ou l’objet? J’avoue que ces notions s’avèrent tout aussi importantes dans ma vie personnelle. J’ai également appris comment être un bon coach dans une intervention individuelle et que, lors de la résolution d’une problématique, il est préférable d’utiliser des questions non directives et non directionnelles.

    Cette session-ci, je suis également inscrite aux cours : « Habiletés de direction » et « Compétences de gestion et développement de carrière », qui sont très révélateurs de mon style de gestion. Le premier cours m’a permis de connaître mon style d’influence et mon style de communication prédominants et de comprendre lesquels je devrais utiliser davantage. Le deuxième cours m’a permis de découvrir mon type de personnalité par l’indicateur de types psychologiques Myers-Briggs. J’ai découvert la perception de mon patron, de mes collègues de travail ainsi que de mes employés quant à mon style de gestion avec l’évaluation 360. Tous ces apprentissages ont un impact direct dans mon milieu professionnel, plus particulièrement sur ma façon de gérer et de soutenir mon équipe.

    En sommes, je suis extrêmement fière d’avoir, depuis deux ans, découvert et développé des habiletés de direction favorables à mes objectifs futurs d’occuper des postes de cadre supérieur. C’est avec grand honneur qu’à la fin de la session d’été 2019, après deux ans d’intensité et d’apprentissage, je deviendrai une candidate à la maîtrise en administration publique, profil gestionnaire.

    Marie-Chantal Lafrenière, candidate à la maîtrise en administration publique, profil gestionnaire.

  • Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre quelque part…

    J’ai commencé une maîtrise à l’Énap après une courte période de remise en question. Des moments difficiles m’avaient emmené à me questionner sur mon choix de carrière et sur ma capacité à continuer à l’exercer. Au terme de ma réflexion, convaincue que j’étais à la bonne place, j’ai pris le taureau par les cornes et foncé dans cette belle aventure d’apprentissage et de rencontres. Mon objectif avoué était de m’acheter une police d’assurance et que je maintiendrais mon employabilité au-delà de la cinquantaine. J’étais bien loin de savoir, à ce moment-là, ce qui m’attendait.

    Il m’attendait de suivre des cours super intéressants où j’en avais plein les yeux et les oreilles de ces nouvelles connaissances qui s’offraient à moi, de ces expériences qu’ils m’étaient permis de vivre à travers mon parcours scolaire : je suis allée à l’Assemblée nationale deux fois, à une période de questions à l’Hôtel de Ville de Montréal, au siège social de l’UPA. J’ai assisté à une conférence extrêmement touchante sur les premières nations, je suis allée à Washington en compagnie de spécialistes de la Politique américaine d’ici et de là-bas.

    Il m’attendait de suivre des cours où j’ai « pleuré ma vie » en en faisant le bilan. J’ai visité mes racines infantiles, j’ai appris à me connaître mieux, me comprendre plus, à m’accueillir et à me trouver meilleure et utile. Sniff… J’ai appris à mieux comprendre ceux qui m’entourent aussi, et reconnaître l’impact de nos différences.

    Il m’attendait de suivre des cours plus ennuyants où j’ai lutté contre le sommeil pour ne pas tomber en bas de ma chaise…, mais rarement! Le souvenir de d’autres cours et parfois l’agréable compagnie de mes collègues de classe m’ont poussé à continuer.

    Il m’attendait le découragement, à la mi-parcours, quand je me questionnais sur les raisons pour lesquelles je m’imposais ce rythme de vie, quand justement je n’avais plus de vie. Quand les maudits sentiments de culpabilité venaient me hanter alors que j’avais oublié un rendez-vous chez le dentiste avec les p’tits ou que je les privais de l’attention de maman des fins de semaines durant.

    Je ne savais pas tout-à-fait pourquoi je poursuivais mon cheminement. Je ne savais pas si c’était la peur de l’avenir, de l’orgueil mal placé, le désir d’impressionner ou l’exemple de persévérance que je voulais donner à mes enfants.
    Je sais cependant aujourd’hui ce que tant de temps et d’efforts m’auront apporté.

    J’ai commencé la maîtrise il y a sept ans. Quelques mois après, je changeais d’emploi et suis convaincu que la « maîtrise en cours » y est pour quelque chose. J’ai acquis des connaissances, j’ai confirmé des compétences, j’ai gagné en confiance. J’ai rencontré des gens formidables, des administrateurs publics de tous les domaines, j’en ai appris sur d’autres que le mien à leurs côtés. J’ai rencontré des profs passionnés, expérimentés, si généreux.

    Quand je revoie ce parcours aujourd’hui, quand j’y réfléchis, cela me remplit d’une grande fierté. Fière de mes réalisations, fière d’avoir persévéré, fière d’y être arrivée. Cela me remplit d’émotion aussi parce que toute une aventure s’achève, parce que je rentre à la maison, parce que je reprends le contrôle de ma vie et, parce qu’une porte se ferme et que, quelque part, une autre s’ouvre aussi…


    Brigitte Vachon
    ENP7931 (hiver 2019)


  • Prendre posture

    Les raisons qui mènent à l'engagement, quel qu'il soit, n'ont souvent de valeur que pour l'engagé en tant que tel. Personnellement, mes motivations ayant mené il y a plus de dix ans à mon inscription à l'ENAP étaient initialement basées sur une volonté de démontrer à mes enfants l'importance du savoir, un espoir de leur transmettre le goût continue de la découverte et du développement personnel ainsi que prouver que la capacité de réussir est en chacun de nous. Égoïstement aussi il y avait un sentiment d'imposture continuelle reposant sur une formation en counseling alors que mes collègues étaient eux des VRAIS gestionnaires... Bref, j'avais la raison et le luxe de pouvoir me consacrer à ce défi qui allait durer dix ans et j'ai sauter...

    Au fil des cours, des apprentissages et surtout des rencontres, j'ai découvert la richesse du savoir de mes collègues aussi stimulants qu'hétéroclites. J'ai été souvent apprenant, parfois enseignant. J'ai certes beaucoup parlé mais assurément mille fois plus écouté. Je ne me suis pas construit à titre de gestionnaire puisque force me fût d'admettre que mes fondations étaient aussi présentes que solides. Par contre, je me suis rénové, peaufiné, amélioré et certainement accepté dans mes limites et imperfections professionnelles qui semblent aussi résistantes que constituantes de mon identité de gestionnaire .
    Des cours que j'ai pris à reculons comme ceux dévorés dès la sélection j'ai su tirer profits. Parfois consciemment et dans l'immédiat, parfois en pleine surprise et sans y réfléchir.

    D'un autre point de vue, à titre de citoyen, j'ai aussi constaté que l'ENAP est unique en soit, je suis persuadé que la pertinence des enseignements pour un fonctionnaire ne se retrouve nul part ailleurs. Peu de gouvernements mondialement permettent et encore moins ne financent une structure qui vise à perfectionner ses employés actuels et futurs certes, mais aussi qui les outillent à questionner, évaluer et parfois même critiquer les modes de fonctionnement et les choix sociaux. Ne serait-ce qu'à cet égard, elle est effectivement prestigieuse notre ENAP et je suis personnellement extrêmement fier à l'aube d'être l'un de ses diplômés.


    Sébastien Turgeon

  • Mon plan de développement- Carina

    MON PLAN DE DÉVELOPPEMENT

    Étant une personne dévouée et aimant les défis, je me dois de me transformer et de transformer mon équipe de travail pour préserver l’équilibre et la réussite autant personnelle que professionnelle, pour soi et les autres. Avec mon désir de m’investir pour atteindre les objectifs individuels et organisationnel ainsi qu’une organisation qui me permet d’avancer dans ma carrière, ce fût le départ d’une nouvelle aventure car, il incombe désormais et de plus en plus à l’individu lui-même de prendre en charge son avenir professionnel dont il devient le principal architecte (Cardinal, 1999 : 31).

    La sobriété est nouvellement mon quotidien, l’enfant est adolescent, mon goût des études me revient. Un collègue me parle de l’ENAP. Ma formation pourra m’aider, aider les autres et le service. Suite à l’approbation de directeur, j’entreprends de retourner à l’ENAP début 2015. Un nouveau départ, je me sens en contrôle, confiante, l’équipe performe, ils sont satisfaits de mon travail, tout comme moi. Mon patron m’en fait la remarque, c’est ma croissance professionnelle (Fournier et Petitpas). La prochaine étape sera peut-être un poste cadre au service ou de demeurer à mon poste, garder mes acquis et améliorer mes compétences, car « rien n’est impossible lorsque nous sommes capable », comme l’a mentionné le Ministre de l’éducation M. Roberge au brunch du 10 mars 2019.

    Ainsi, mes compétences de gestion et mon plan de développement sont investis par des stratégies et des moyens individuels et organisationnels pour m’aider à me doter des savoirs nécessaire pour être performante, efficace et efficiente dans mon travail en lien direct avec l’organisation ainsi que les Référentiels de la Ville mis à ma disposition. Mon plan de développement m’occupera pour les prochaines années pour atteindre mon grand objectif soit, améliorer l’administration publique dans lequel je suis. La poursuite de mon auto-évaluation est fondamentale pour grandir dans mon cheminement de carrière. Ce fût une expérience enrichissante, gratifiante qui saura mettre à profit mes talents, mes préférences, de me permettre de progresser et de trouver un équilibre dans mon parcours de carrière. L’organisation dans lequel j’évolue étant innovatrice pourra un jour relevé le défi de l’avenir et se définir comme étant une organisation apprenante où je vais y contribuer pour qu’elle l’atteigne dès maintenant, car l’ÉNAP m’a permis ÇA !

    Je remercie tous les profs, le personnel de l’ÉNAP et « étudiants » à `la Maîtrise qui ont fait de mon parcours une expérience « EXTRAORDINAIRE » comme le dit si bien prof Trudel.
    Carina 

  • L’ÉNAP : un lieu privilégié pour l’apprentissage et la réflexion !

    J’ai débuté mon parcours à l’ÉNAP en septembre 2008 alors que j’étais un professionnel en situation de gestion (coordonnateur professionnel) et je le termine en mars 2019 en tant que cadre intermédiaire candidat à des postes de cadres supérieurs étant donné que j’ai été choisi dans le programme national de développement des leaders du ministère de la santé et des services sociaux du Québec. Je suis convaincu que mon cheminement à l’ÉNAP a été déterminant dans mon développement en tant que gestionnaire et dans la progression au niveau de ma carrière. Les cours m’ont apporté des bases théoriques importantes et m’ont donné les occasions de réfléchir et de trouver des solutions à des problématiques rencontrées dans mon milieu de travail. Entendre mes collègues apprenants se questionner sur leurs enjeux professionnels et sur les solutions développées dans leur milieu de travail a été également une source d’inspiration pour mes défis professionnels.

    Le temps de réflexion est malheureusement de plus en plus difficile à obtenir dans mon milieu de travail. En fait, l’action est davantage valorisée. Les changements sont maintenant la norme et non l’exception. Ils sont fréquents, imposants et ils commandent des décisions rapides. Le temps disponible pour la réflexion est beaucoup plus court que le temps nécessaire pour assurer la gestion et le succès de ces changements. Les cours de l’ÉNAP étaient donc d’une grande utilité pour me permettre de mieux comprendre les enjeux et de développer des plans d’action adaptés aux situations. Ces temps de réflexion et de préparation m’ont donné la chance d’être en mesure de mieux m’adapter aux différents changements et de leader de façon plus efficace mes collaborateurs dans l’actualisation des plans d’action et vers l’atteinte des objectifs. Étant donné que mon cheminement est maintenant terminé je devrai créer ces occasions de réflexion qui sont nécessaires pour une gestion efficace des changements.

    Le cheminement à l’ÉNAP m’a aussi permis de mieux me connaître en tant qu’individu. Comme disaient M. Laurin dans le cours de « Compétences de gestion et développement de carrière » et Mme Fortier dans le cours « Habiletés de direction », la connaissance de soi est importante pour avoir une bonne capacité d’observation de notre environnement et d’intervention. Il est important de prendre soin de soi et d’enrichir notre intérieur étant donné que nous sommes notre instrument de travail principal. Les connaissances acquises ont donc été au niveau personnel également.

    Ce court texte aura été le dernier que j’aurai écrit dans le cadre de mes études à l’ÉNAP. Je termine avec un sentiment de fierté par rapport au travail accompli. Je suis très reconnaissant face à l’ensemble des professeurs de l’ÉNAP qui m’ont transmis leurs connaissances et leur passion pour la gestion des administrations publiques. Ils m’ont donné la chance de développer les savoirs, le savoir-faire, le savoir-dire et le savoir-être nécessaires pour être un meilleur individu et un gestionnaire efficace. C’est maintenant à moi de continuer à actualiser les connaissances développées, de poursuivre mon processus de développement individuel et professionnel en me donnant des occasions pour apprendre et pour réfléchir.

    Martin Turcotte

  • Envisager des études supérieures …

    Envisager des études supérieures …

    Je me permets quelques réflexions très personnelles.

    À l’âge de 14 ou15 ans, je me disais que jamais j’allais travailler dans un bureau. Dans le cadre de mon travail, je passe mes journées soit devant un ordinateur, en rencontre et au téléphone. Je me disais également que l’université, ce n’était pas pour moi. Je peux vous affirmer que nous évoluons. Je termine actuellement ma deuxième maîtrise.

    Pourquoi une telle affirmation ? En fait, peu importe le domaine dans lequel nous évoluons, peu importe les tâches que nous exécutons au quotidien, nous avons besoin de donner un sens à nos actions. Pour ma part, ce sens passait par l’apprentissage de nouveaux outils afin que je puisse être en mesure de réaliser mes objectifs.

    La première chose que je devais faire était de situer le genre de motivation que me serait nécessaire à réaliser des études supérieures. Clairement, c’est le désir d’apprendre, l’envie de pousser plus loin mes habiletés intellectuelles, à l’idée de pouvoir atteindre mes objectifs de carrière.

    Pour certain, réaliser des études supérieures revient parfois à faire plaisir à son entourage (parents, amis). Pour moi, c’était la recherche de nouvelles d’idées, de pouvoir continuer à développer ma créativité en tant que gestionnaire. Toutes mes apprentissages ont été significatifs et orientés vers l’action.

    Certains font valoir des études supérieures afin d’améliorer ses conditions salariales. Ce n’est pas négligeable, c’est certain. Mais pour moi, c’était l’occasion de pouvoir continuer à remplir des fonctions davantage stratégiques qu’opérationnelles.
    Tout au long de mon parcours à l’ÉNAP, un de mes désirs était de continuer à m’accomplir, à relever des défis personnels. J’ai réussi à me dépasser.

    Maintenant, je dois bien utiliser mes connaissances afin de pouvoir, par exemple, affronter les enjeux de plus en plus complexes du monde municipal.

    Comme l’a dit Hubert Reeves, astrophysicien réputé, « le principe des études supérieures, c’est qu’on y apprend à apprendre ». J’ai davantage appris à m’organiser et à me doter d’une meilleure structure de travail.

    Dans un contexte de forte concurrence, il est essentiel d’investir dans les employés en fonction de leurs besoins futurs, notamment afin d’assurer leur rétention. J’ai appliqué ce concept à mon développement de carrière.

    Mon parcours m’a permis d’élargir mon réseau professionnel, de créer des occasions d’affaires, quels que soit les secteurs d’activités de mes collègues de maîtrise.

    M.A.P., trois lettres qui en disent longs.

    Marc St-Pierre, Adm.A.
    Finissant à la maîtrise en administration publique