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  • Blog 2 : Des soins de première ligne publics, accessibles et continus, réalité ou utopie?

    Blog 2 : Des soins de première ligne publics, accessibles et continus, réalité ou utopie?
    Par Geneviève Ling pour le cours ENP 7505

    Introduction

    Il est reconnu depuis des décennies qu’une approche de la santé globale, holistique de l’individu est importante. En effet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) relevait déjà en 1946 que la santé est un état complet de bien-être physique, mental, et social, pas seulement l’absence de maladie ou d’infirmité. En 1978, la conférence internationale sur les soins de la première ligne, Alma - Ata, concluait que l’objectif de la santé pour tous était primordial et passait par la promotion et la protection de la santé des gens. On sait également que les soins primaires, de proximité sont la base d’un système de services et des soins de santé efficace.
    La santé et le bien-être sont déterminés non seulement par des déterminants biologiques, mais également par des facteurs comme les habitudes de vie, l’environnement socioculturel, économique et physique. L’intervention en amont de la maladie pourrait permettre de limiter les effets, voire éliminer certains facteurs précurseurs de maladies chroniques. Il parait donc évident qu’une approche proactive, de compréhension globale de l’individu doive redevenir l’enjeu du futur.

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  • L’administration publique est avant tout essentiellement une science. Ce n’est pas là que s’exerce le côté « artiste » du comportement administratif !

    L’administration publique ou le management public comme on l’appelle récemment a été toujours un sujet d’études et beaucoup de chercheurs ont essayés de comprendre son fonctionnement et à faire des comparaisons entre le management public et le management privé mais une question essentiel se pose toujours sur l’administration publique est-elle une science ou un art.

    En effet, après l’apparition des sciences sociales la dimension scientifique de l’administration publique est devenue pertinente et cela à travers l’apport des différentes écoles de pensé tel que l’école classique avec Taylor et Fayol qui a mis l’accent sur la rationalisation, l’optimisation de la production, la création de l’organisation scientifique du travail et la notion du « one best way » c’est à dire qu’il y a une seule manière optimale de gestion.

    Puis, avec weber qui a définit la bureaucratie ou l’administration moderne et ses principes de gestion, ensuite l’école des relations humaine qui a donné une importance au facteur humain dans l’organisation et puis l’école systémique qui donne une nouvelle façon de voir l’organisation comme un système ouvert sur son environnement et qui a des relations dynamiques avec ce dernier.
    En suite l’école de prise de décision à travers un nouveau concept celui de la rationalité limité c’est à dire qu’il n y a pas une seule solution optimale et la prise de décision doit être la plus satisfaisante.

    A vrai dire, l’apport de tous ces écoles de pensé a permis de voir l’administration publique comme une science c’est a dire un ensemble des connaissances produites sur la base de méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles et qu’il faut avoir une attitude objective et ne pas avoir recourt au jugement de fait et au jugements de valeur et on s’intéresse donc à expliquer le phénomène administratif d’une manière scientifique à travers des théories , des modèles et des concepts dans le but d’avoir des loi a caractères générales dans la gestion publique qui peuvent être reproduits indéfiniment. Et dans ce cas on se préoccupe alors aux éléments matériels tel que la comptabilité, la planification, la recherche opérationnelle…et ce en utilisant surtout des approches descriptives et analytiques et on se basant sur les autres sciences tel que le droit, le management, la politique…

    Mais aussi plusieurs chercheurs dans le domaine de l’administration publique estiment que cette dernière est purement artistique et qu’il n y a pas des modèles et des concepts généraux qui s’appliquent dans toutes les situations et cela est due à la complexité et l’étendu vaste du domaine de management public. Dans ce cas on a recourt à des approches normatives, critique et prescriptive et on a tendance à utiliser des méthodes qui se basent sur le jugement de valeurs, l’expérience des fonctionnaires, la créativité, l’intuition, le rêve…

    Par exemple le gestionnaire d’un organisme public fait toujours face à de multiples demandes de différents intervenants tels que les citoyens les groupes d’intérêts, les parties politiques…et ces demandes sont parfois contradictoires et il n’y a pas une solution scientifique bien précise et dans ce cas il faut ce basé sur la créativité la subjectivité pour agir et pour satisfaire les besoins toute les parties en respectant la loi et en ayant comme objectif la préservation de l’intérêt public général.

    Le côté artistique se manifeste aussi dans l’interprétation des lois applicables c’est à dire qu’il ne faut pas appliquer la loi tel quelle mais des fois on est dans des situations ou on doit se focaliser davantage sur l’esprit de la loi et on doit lire entre les lignes pour voir ce que le législateur a voulu dire en instaurant cette loi.

    Aussi le côté artistique dans le management public se manifeste surtout dans la communication et la mobilisation et c’est là l’importance d’avoir des leaderships dans les organisations publiques qui peuvent influencer et mobiliser, par exemple un pays comme la Grèce qui passe par des difficultés financière et il faut convaincre le peuple qu’il y a des sacrifices à faire et que le plan de sauvetage sera douloureux, ou aussi dans le cas des crises, des catastrophes naturelles ou des attaques terroristes il faut que le gestionnaire public soit rassurant et maintient la stabilité de l’État.
    Dans ces cas on n’a pas vraiment des méthodes scientifiques et des concepts préétablis qui nous donne la façon d’agir mais il faut se basé surtout sur la créativité sur la subjectivité sur le savoir être…


    Personnellement, je pense que le management public représente un mélange des deux approches c’est à dire qu’il est à la fois une science et un art.
    En effet, dans plusieurs cas du phénomène administratif on doit utiliser des méthodes objectives et scientifiques tel que dans la budgétisation, la planification, le contrôle de gestion…mais des fois aussi et vue la multitude des intervenants et la complexité de la sphère publique il se peut qu’on peut ne pas avoir une solution scientifique et à ce moment précis il faut se basé sur le côté artistique en faisant recourt à l’imagination, la créativité, l’expérience des fonctionnaires, la subjectivité…

    Et c’est ce double recourt à la science et l’art qui fait la complexité du management public contrairement au management privé qui se base essentiellement sur l’approche scientifique, et cela nous amène à un autre débat très intéressant à savoir la différence entre le management public et privé et est ce qu’il y a un style de management général ou bien chaque domaine a ses spécificités et sa propre méthode de gestion.



    Bibliographie : MERCIER, Jean 2002. « Administration publique et études administratives ».

    Tlili Souheil etudiant en maîtrise administration publique, Blogue numéro 2